Lors des 48h de l'UMP, nous avons croisé Fabien de Sans Nicolas, président des Jeunes Populaires et candidat aux législatives dans la 9e circonscription en Isère. Une interview un peu bruyante où nous lui avons demandé de nous expliquer son rôle de président au sein des jeunes pop, et ses sentiments sur la campagne qui l'attend.
Jeudi dernier, pendant que tous les médias français tournaient leurs caméras vers l’actualité avec un grand "A" concernant le vote de 200 000 militants… Quatre personnes se retrouvaient au pavillon Baltard sous l’impulsion de Mehdi Guiraud du Parti Blanc pour préserver les droits de 38 millions d’électeurs.
Mais, là, malgré un emailing aux rédactions, pas l’ombre d’une caméra. Et pourtant, puisqu'il s'agissait jeudi soir de démocratie, la question pour laquelle milite Mehdi concerne chacun d'entre nous : la reconnaissance du vote blanc.
Fatigués de leur long combat, Mehdi et ses acolytes ont donc décidé de se faire entendre par voie juridique. En effet, aux prochaines élections certaines mairies pourront faire le choix de la machine électronique pour le vote. Sur cette machine, et à juste titre puisque le vote nul deviendra dès lors impossible, il y aura un bouton "vote blanc".
Et là est tout le problème : la constitution française du 4 octobre 1958 (art. 3 3e alinéa) définit comme suit le cadre du respect de l'électeur : "Le suffrage peut être direct ou indirect dans les conditions prévues par la Constitution. Il est toujours universel,égal et secret"…
C'est sur ce mot d'égalité que Mehdi et ses partenaires souhaitent attirer l'attention, car si l'électeur qui vote sur une machine électronique possède le droit de voter blanc, rien n'est mis en place pour l'électeur lambda, qui ne trouvera aucun bulletin blanc en se rendant aux urnes.
Les scrutins de 2007 deviendraient dès lors inégaux… Et pourraient donc être considérés comme caducs.